QU’EST-CE QUE LE MERCREDI DES CENDRES ?
C’est le début du Carême ; un jour particulièrement pénitentiel, dans lequel on manifeste notre désir personnel de CONVERSION à Dieu.
En recevant l’imposition des Cendres dans les églises, on exprime avec humilité et sincérité de cœur que nous voulons nous convertir et croire vraiment à l’Évangile.
QUAND A LIEU L’ORIGINE DE LA PRATIQUE DES CENDRES ?
L’origine remonte au pape Grégoire le grand (fin du VI° siècle) qui décida de rajouter quatre jours au Carême pour obtenir les quarante jours de jeûne en dehors des dimanches et avança ainsi le début du Carême catholique au mercredi.
La liturgie actuelle conserve les éléments traditionnels : imposition des cendres et jeûne .
QUAND SE FONT LA BENEDICTION ET IMPOSITION DES CENDRES ?
La bénédiction et imposition des cendres se fait pendant la Messe, après l’homélie ; en des circonstances particulières, on peut les faire pendant un célébration de la Parole.
Les formules de l’imposition des cendres sont inspirées des Écritures : Gen 3, 19 et Mc 1,15.
D’OÙ VIENNENT LES CENDRES ?
Les cendres viennent des rameaux bénis pendant le Dimanche des rameaux de l’année précédente, suivant une tradition qui remonte au XIIème siècle. La formule de bénédiction rappelle la condition de pécheur de qui la reçoit…
QUEL EST LE SYMBOLE DES CENDRES ?
Un symbole de renaissance
Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ? Jésus nous apprend que nous serons victorieux du péché quand nous aurons appris par l’Évangile à remplacer le feu du mal par le feu de l’Amour. Car le feu qui brûle ce jour détruit d’abord mais, en même temps, ce feu éclaire, réchauffe, réconforte, guide et encourage.
La cendre est appliquée sur le front pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.
“Seigneur, aujourd’hui je prendrai mes cendres, je les exposerai au souffle de l’Esprit afin qu’il ranime en moi quelque chose du feu de l’amour présent au cœur du Christ. Cette poussière a pourtant du prix aux yeux de Dieu et il l’aime. Il la regarde comme une poussière d’or servant à décorant les icônes. Il rêve me transformer en une icône du Christ.
Entrons en carême. Réveillons le feu. Ajoutons le bois neuf des expériences nouvelles. Cessons de répéter des gestes par routine. Retrouvons notre premier amour pour Jésus. “Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle”.
Demandons au Seigneur de ranimer la chaleur, la flamme que communique sa Parole. Qu’il nous fasse sortir de nos cendres froides puisque le carême est un temps pour renaître de ses cendres.
Dans les lectures du mercredi des cendres, il est souvent question du cœur.
Se tourner vers Dieu de tout son cœur.
Donne-nous un cœur nouveau.
Jésus est mort le cœur ouvert sur le monde.
Faisons de notre cœur un lieu d’accueil, de rencontre, d’écoute, de silence, de prière, d’intimité, d’amour.
Seigneur, touche mon cœur pour qu’il s’ouvre à ta présence et à celle des autres espérant que cela me renouvelle. J’espère vivre ainsi un chemin de “car aime” où l’amour pourra circuler vers mes frères et sœurs de toute l’humanité.
Faisons de notre carême une affaire de cœur. Belle montée pascale!
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