Heure de la Miséricorde

« En cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui Me prie, par Ma passion…

Le 10 octobre 1937, juste un an avant sa mort, sainte Faustine note dans son Petit Journal les paroles du Seigneur. Le Seigneur lui demande d’implorer sa Miséricorde à 15h00, l’heure de sa mort sur la Croix :

« A trois heures implore ma Miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. C’est là une heure de grande Miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse ; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion… » (Petit Journal, 1320)

En février 1938, Jésus demandait d’être invoqué dans sa Miséricorde par tous les hommes pécheurs à trois heures de l’après-midi. A cette méditation, Il a attaché une grande promesse d’effusion de grâces spéciales pour le monde.

«…chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, immerge-toi toute entière en ma Miséricorde en l’adorant et en la glorifiant; fais appel à sa toute-puissance pour le monde entier (…). A cette heure-là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres ; à cette heure-là, grâce fut donnée au monde entier – la Miséricorde l’emporta sur la justice ». (Petit Journal, 1572)

Comment honorer l’heure de la mort de Jésus ?

Le Seigneur explique à Sainte Faustine :

«Essaie à cette heure-là de faire le Chemin de Croix ; mais si tu ne peux pas faire le Chemin de Croix, entre au moins un moment à la chapelle et célèbre mon Cœur qui est plein de Miséricorde dans le Très Saint Sacrement ; et si tu ne peux entrer à la chapelle, plonge-toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit moment. J’exige de toute créature de vénérer ma Miséricorde » (Petit Journal, 1572).

La méditation de la Passion du Seigneur occupe une place importante dans le Petit Journal. Bien avant de demander à Sainte Faustine d’honorer l’heure de Sa Mort sur la Croix le Seigneur l’invite à méditer sa Passion.

« Aujourd’hui Jésus m’a dit: Je désire que tu aies une connaissance plus profonde de l’amour dont mon cœur brûle pour les âmes, et tu le comprendras en méditant ma Passion. Invoque ma miséricorde pour les pécheurs, je désire leur salut » (Petit Journal, 186).

Le Seigneur a confié à plusieurs reprises à sainte Faustine qu’Il était profondément touché par tous ceux qui méditaient sa Passion. Cette méditation est source de grâces :

« Peu d’âmes méditent ma passion avec une véritable compassion ; j’accorde les plus grandes grâces aux âmes qui méditent pieusement ma Passion » (Petit Journal, 737).

Le Seigneur disait à sainte Faustine : « Méditer ma Passion t’aidera à t’élever au dessus-de tout » (Petit Journal, 1184).

 

 

 

L’heure de la Miséricorde une prière chère à Marie Thérèse de Lamourous

La prière de 15 heures, heure de la mort du Christ, est une adoration de la croix pratiquée depuis longtemps dans l’Eglise. Une prière que Marie Thérèse de LAMOUROUS tenait des usages du Carmel. On la retrouve dans le premier règlement de la Miséricorde de Bordeaux qu’elle élabore avec le P. CHAMINADE (et que les Marianistes pratiquent toujours). Il s’agit d’une prière sur la croix à laquelle s’associe une dévotion mariale :