Pèlerinage à Rome de Visages de la Miséricorde en France

 

“Quelle joie d’être au cœur de l’Église, le 12 décembre, fête de Notre Dame de Guadalupe, en vivant la belle Messe à la Basilique Saint Pierre, et de vivre le lendemain l’Audience avec le Saint-Père, le jour de son anniversaire sacerdotal, puis la visite des très beaux jardins du Vatican et la Messe d’action de grâce dans la chapelle de notre lieu de logement”.

12 décembre:  mESSE DAN LA BASILIQUE DE SAINT PIERRE

Notre Dame de Guadalupe : les titres « essentiels » de la Vierge Marie

Le pape a commenté les titres « essentiels » de Marie comme « femme », « mère », « dame », et « disciple », apparue au Mexique sous l’aspect d’une « métisse ».

Dans une homélie prononcée d’abondance du coeur, en espagnol, le pape François a souligné que tous les autres titres de Marie, présents dans les litanies de Lorette par exemple, ne sont pas aussi essentiels que ces titres de « femme » et de « mère », et de « disciple ».Il a aussi relevé que Marie, dans l’apparition à saint Juan Diego (1474–1548), et sur la « tilma » de laine où son image est restée imprimée, se présente sous l’apparence d’une métisse.

Par le métissage, a expliqué le pape, Marie manifeste sa « proximité » à tous les peuples de la terre. Plus encore, en Marie Dieu s’est comme « métissé avec l’humanité », et Marie s’est métissée avec toute l’humanité…

 

Homélie du pape François

La célébration d’aujourd’hui, les textes bibliques que nous avons entendus et l’image de Notre Dame de Guadalupe qui nous rappelle le Nican mopohua, me suggèrent pour elle trois adjectifs: dame-femme, mère et métisse.

Marie est une femme. C’est une femme, c’est une dame, comme le dit le Nican mopohua. Femme avec autorité de femme. Elle se présente en tant que femme, et elle se présente avec le message d’un autre, c’est-à-dire qu’elle est femme, dame et disciple. Saint Ignace aimait l’appeler Notre Dame. Et c’est aussi simple que cela, elle ne prétend pas autre chose: elle est femme, disciple.

La piété chrétienne à travers les âges a toujours cherché à la louer par de nouveaux titres: c’étaient des titres filiaux, des titres de l’amour du peuple de Dieu, mais ils ne touchaient pas son être de femme-disciple.

Saint Bernard disait que lorsque nous parlons de Marie, la louange, les titres de louange ne suffisent jamais, mais ils ne touchaient pas son humble condition de disciple. Disciple.

Fidèle à son Maître, qui est son Fils, l’unique Rédempteur, elle n’a jamais voulu prendre pour elle quelque chose de son Fils. Elle ne s’est jamais présentée comme co-rédemptrice. Non, disciple.

Et un certain Saint-Père dit que le fait d’être disciple est plus digne que la maternité. Questions de théologiens, mais disciple. Elle n’a jamais rien volé pour elle à son Fils, elle l’a servi parce qu’elle est mère, elle donne la vie, à la plénitude des temps, comme nous l’avons entendu, à ce Fils né d’une femme.

Marie est notre Mère, elle est Mère de nos peuples, elle est Mère de nous tous, elle est Mère de l’Église, mais elle est aussi figure de l’Église. Et elle est la mère de notre cœur, de notre âme. Un certain Saint-Père dit que ce qui est dit de Marie peut être dit, à sa manière, de l’Église et à sa manière, de notre âme. Parce que l’Église est féminine et que notre âme a cette capacité de recevoir de Dieu la grâce, et dans un sens, les Pères la voyaient comme féminine. Nous ne pouvons pas penser l’Église sans ce principe marial qui s’étend.

Lorsque nous cherchons le rôle de la femme dans l’Église, nous pouvons prendre le chemin de la fonction, car la femme a des fonctions à remplir dans l’Église. Mais cela nous laisse à mi-chemin.

La femme dans l’Église va plus loin, avec ce principe marial qui « maternalise » l’Église et la transforme en la Sainte Mère Église.

Marie femme, Marie mère, sans autre titre essentiel. Les autres titres – pensez aux litanies de Lorette – sont des titres d’enfants amoureux qui les chantent à leur Mère, mais ne touchent pas à l’essentiel de l’être de Marie : femme et mère.

Et troisième adjectif que je dirais en la regardant, elle a voulu être métisse pour nous, elle s’est métissée. Mais pas seulement avec le petit Juan Diego, avec le peuple. Elle s’est métissée pour être la Mère de tous, elle s’est métissée avec l’humanité. Pourquoi ? Parce qu’elle a « métissé » Dieu. Et c’est là le grand mystère : Marie Mère « métisse » Dieu, vrai Dieu et vrai homme, dans son Fils.

Lorsque l’on vient avec des histoires selon lesquelles il faudrait la déclarer ceci, ou faire cet autre dogme ou cela, ne nous perdons pas dans un non-sens : Marie est femme, elle est Notre Dame, Marie est la Mère de son Fils et de la Sainte Mère l’Église hiérarchique et Marie est métisse, femme de nos peuples, mais qui a « métissé » Dieu.

Qu’elle nous parle comme elle a parlé à Juan Diego depuis ces trois titres : avec tendresse, avec chaleur féminine et avec la proximité du métissage. Ainsi soit-il.

© Zenit pour la traduction – Anita Bourdin

 

13 décembre: AUDIENCE AVEC LE PAPE FRANÇOIS

Le Pape NOUS  ENCOURAGE à répandre la «culture de la miséricorde»

Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

“Les membres de ce groupe actuellement en pèlerinage à Rome se dédient à l’exercice de la miséricorde dans diverses structures, «auprès des personnes en situation de précarité, des migrants, des malades, des prisonniers, des handicapés, des familles blessées». Comme l’a souligné le Pape, cela montre «qu’il n’y pas de pauvreté humaine que Dieu ne veuille rejoindre, toucher et secourir».

François, dont le pontificat porte l’empreinte de la miséricorde – il a lui a même consacré une année jubilaire, en 2016 – a rappelé que «l’amour de Dieu envers nous n’est pas un mot abstrait. Il a été rendu visible et tangible en Jésus-Christ». Les chrétiens sont appelés à en témoigner, en étant miséricordieux «comme le Père», envers leur prochain.

Une mission pour l’Église de France

 «Je vois, et j’en suis heureux, que nombreux sont ceux qui dans l’Église en France, avec le soutien et l’encouragement de leurs pasteurs, entendent cet appel», s’est réjoui le Pape. «Et il est beau que vous le fassiez ensemble», a-t-il poursuivi, en prenant «les moyens de vous rencontrer pour prier et échanger, partager vos difficultés et vos expériences, mais surtout vos joies et votre action de grâce, car il y a une vraie joie à annoncer la miséricorde du Seigneur». Le Saint-Père a encouragé ces Français a témoigner «de cette joie d’évangéliser en annonçant la miséricorde de Dieu, pour en transmettre la passion à d’autres et répandre dans le monde cette culture de la miséricorde dont il a un urgent besoin».

Les deux directions de la miséricorde

Puis quelques conseils ont été donnés par le Souverain Pontife. D’abord de prendre garde à ce que ces activités caritatives n’étouffent pas «le souffle de tendresse et de compassion dont elles doivent être animées, avec le regard qui l’exprime». Ensuite de porter sur l’autre un regard «de frère et de sœur, qui relève» et valorise. Puis de faire miséricorde «avec humilité, d’en être encore l’objet au moment où nous l’exerçons». Comme l’a rappelé François en citant saint Jean-Paul II, «si cet aspect bilatéral et cette réciprocité font défaut, nos actions ne sont pas encore des actes authentiques de miséricorde» (Encyclique Dives in misericordia).

Un lieu de dépouillement pour mieux servir

Enfin, les pèlerins ont été invités à «contempler la crèche». Ce lieu pauvre où s’est incarné le Fils de Dieu incite à «Le suivre sur le chemin de l’humilité, de la pauvreté, du dépouillement, elle est un appel à Le rencontrer et à Le servir avec miséricorde dans les frères et sœurs les plus nécessiteux» (Lettre apostolique Admirabile signum). Le Pape a souhaité que devant la crèche, tous soient «profondément encouragés et renouvelés dans [leur] dévouement».

 

 

 

Les jeudi 12 et vendredi 13 décembre 2019, les responsables d’une vingtaine de Visages de Miséricorde en France désireux de faire connaître la Joie et la Force de la Miséricorde, selon leurs charismes, nous avons vécu un pèlerinage à Rome  avec Audience privée avec le Pape François.  

“Ce pèlerinage nous a permis  de croître dans la grâce de la communion fraternelle et de prière, reçue lors du second congrès national de la Miséricorde à Lisieux, sur le thème « Miséricorde, osons la confiance ».

 

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