La force de la vocation

Dans un dialogue simple et spontané, le Pape aborde les grands thèmes et les défis qui touchent à la vie consacrée dans le chemin de renouveau conciliaire qu’elle vit depuis Vatican II : discernement sur la manière de vivre la fidélité au charisme fondateur, interculturalité, mission partagée avec des laïcs, insertion ecclésiale, formation des vocations, équilibre entre mémoire et prophétie.

Le Pape répond aux questions de son interlocuteur en donnant des exemples et anecdotes tirés de sa propre vie et de son expérience. C’est ainsi son âme de consacré qui se révèle. Il invite ses frères et sœurs à vivre la joie de la consécration qui, affirme-t-il, en est sa force.

Quelques citations

Je crois que la vie consacrée répond à cette idée fondamentale qui est de vivre à fond l’appel de Jésus amoureux. (p.24)

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On doit sans cesse démasquer l’un des ennemis les plus sérieux que la vie consacrée ait jamais eus et peut avoir à affronter : l’idéologie, quel qu’en soit le signe. (p. 30)

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Le véritable amour n’est jamais rigide. (p. 31)

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Dans la vie consacrée, il ne s’agit pas de vivre un équilibre, pour ainsi dire, « de funambule », mais c’est un équilibre que l’on obtient quand on chemine en cherchant des critères évangéliques et de dialogue avec les signes des temps. (p. 32)

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La raison d’être de la vie consacrée est bien au-delà de ce qu’elle fait. Elle se projette dans ce qu’elle fait mais, en vérité, le plus important est bien ce qu’elle est et non ce qu’elle fait. (p. 37)

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Nous devons regarder le passé avec gratitude, pas comme si nous regardions une pièce de musée, mais avec le regard de celui qui veut y trouver la racine qui inspire tout. (p. 43)

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Les jeunes marchent vite, mais les plus âgés connaissent le chemin. (p. 45)

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Sans une passion amoureuse pour Jésus, la vie consacrée n’a pas d’avenir possible. Cette passion est ce qui nous lance dans la prophétie. (p. 45)

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La vie consacrée est comme l’eau : stagnante, elle pourrit. (p. 45)

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La force de la vocation se traduit toujours par la joie. (p. 60)

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Quand on sent cette force chez les personnes consacrées, cela touche les jeunes au cœur ; ils s’enflamment, ils lisent le message et ils signent. (p. 61)

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Pour moi, le critère de base pour juger une communauté, ce sont ces « trois P » dont j’ai parlé lors d’une rencontre avec des consacrés. Je veux parler du « P » de la pauvreté, du « P » de la prière, et du « P » de la patience. (p. 73)

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La formation doit reposer sur quatre piliers : la vie spirituelle, la vie communautaire, la vie d’étude et la vie apostolique. Tout cela doit interagir. Il faut mettre la personne en formation en situation. (p. 79)

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La pauvreté est la clé de la vie consacrée d’une manière toute spéciale. On doit la remarquer en tout. (p. 95)

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Nous devons dire aux jeunes de parler aux anciens, pour encourager le rêve des anciens et la prophétie des jeunes. Ainsi, la prophétie aura des racines et ne sera pas liquide, ne sera pas quelque chose qui se déplace dans l’air et qui ne sert à rien. (p. 106)

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Le discernement ne se fait pas hors sol, il doit toujours être fait sur ce qui est concret. (p. 107)

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Je crois que l’éducation écologique est la clé et a un impact, clairement, sur la manière de concevoir et de vivre la pauvreté dans la vie consacrée, en harmonie avec toute la création. (p. 115)

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